Le 26 avril 2025, des milliers de fidèles et de dirigeants du monde entier se sont réunis sur la Place Saint-Pierre de Rome pour saluer une dernière fois Sa Sainteté le Pape François, décédé le lundi de Pâques, 21 avril 2025. Le Président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, faisait partie des hôtes de marque présents à ces obsèques historiques, aux côtés de chefs d’État et de royautés venus témoigner leur attachement au défunt Souverain Pontife.

La cérémonie d'inhumation a vu la participation de nombreuses figures éminentes telles que le roi Philippe de Belgique, le roi Felipe VI d’Espagne, ainsi que les présidents Emmanuel Macron, Donald Trump, Frank-Walter Steinmeier, Javier Milei, Luiz Inácio Lula da Silva, Marcelo Rebelo de Sousa, Volodymyr Zelensky, et Félix Tshisekedi. Entouré de ces personnalités, Faure Gnassingbé a assisté à l’ensemble des rituels religieux organisés en mémoire du Pape François.

Durant la messe de requiem, marquée par la lecture de textes liturgiques, des prières en plusieurs langues et l’eucharistie, le chef de l’État togolais a uni sa prière à celle des fidèles catholiques du monde entier. À travers sa présence, il a exprimé son soutien au Clergé et à l’ensemble de la communauté catholique, touchée par la perte d'un leader spirituel engagé pour la paix et la fraternité.

Dans son homélie, le Cardinal Giovanni Battista Re, Doyen du Collège des cardinaux, a remercié les chefs d’État pour leur mobilisation, rappelant que le Pape François n’a jamais cessé d’appeler « à la paix et à des négociations honnêtes ». Cet hommage collectif a souligné l’importance des valeurs chères au défunt Pape pour un monde plus juste et fraternel.

Faure Gnassingbé, qui avait plusieurs fois rencontré le Pape François au Vatican pour renforcer les liens entre le Togo et le Saint-Siège, avait exprimé dès l’annonce du décès ses condoléances officielles, saluant « un artisan infatigable de paix, de justice et de fraternité ». Élu le 13 mars 2013, le Pape François restera dans l’histoire comme le 266ᵉ chef de l’Église catholique.

Jeremy Ahossou