La semaine nationale des aires protégées a officiellement été lancée à Lomé, le mardi 26 novembre 2024, par le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières. Placée sous le thème « Les communautés locales au cœur de la gestion durable des aires protégées au Togo », cette initiative vise à sensibiliser le public à l’importance de la conservation de la biodiversité et à promouvoir un dialogue inclusif entre les communautés locales, les autorités et les partenaires techniques.

Selon Amah Atutonu, directrice des ressources forestières, cette semaine est une occasion de célébrer les réussites du Togo en matière de préservation des aires protégées et de rappeler leur rôle essentiel dans le développement durable. Elle a souligné : « C'est une semaine instituée pour susciter l'adhésion des parties prenantes à la gestion durable de la diversité biologique, en vue d'accroître leur contribution au développement socio-économique du Togo. »

Le ministre de l’Environnement, Foly-Bazi Katari, a expliqué que les efforts nationaux s’inscrivent dans le cadre des engagements internationaux, tels que la Vision 2050 des Nations unies pour vivre en harmonie avec la nature. « Le Togo s'est engagé à contribuer substantiellement à la réalisation des cibles mondiales en matière de biodiversité, notamment à travers sa stratégie nationale récemment révisée », a-t-il précisé.

Le ministre a également mis en avant plusieurs initiatives du gouvernement, comme la sécurisation de 14 sites prioritaires couvrant 10 % du territoire national, le développement de forêts communautaires et sacrées, et la création de l’Office National des Aires Protégées (ONAP). Pour le ministre, ces mesures visent à transformer les aires protégées en leviers de développement local, à travers le tourisme durable et les activités génératrices de revenus.

Il faut souligner que le thème de cette année démontre l’importance que le Togo apporte aux communautés locales dans la préservation des aires protégées, tout en mobilisant les acteurs autour d’un objectif commun : assurer une gestion efficace de ce patrimoine naturel pour les générations futures.

Jeremy Ahossou