Les autorités burkinabè ont officiellement confirmé la tentative de coup d’État prévue pour le 16 avril 2025, orchestrée par un groupe de militaires en connivence avec des terroristes. L’objectif était clair : attaquer la présidence du Faso et multiplier les attaques dans le pays afin de semer la panique et renverser le pouvoir en place. Ce projet a été stoppé net grâce à la vigilance des services de renseignement et aux signalements de plusieurs patriotes.
Parmi les cerveaux identifiés figurent Barry Abdramane, officier de l’armée burkinabè en situation de désertion, ainsi que plusieurs autres complices, dont certains officiers actuellement réfugiés à l’étranger. Des communications interceptées ont révélé des échanges avec des groupes terroristes sur les positions des forces de sécurité et les stratégies militaires en cours. Les autorités ont également mis au jour un vaste réseau visant à démoraliser les troupes et à manipuler l’opinion publique.
Le complot visait non seulement à s’emparer du pouvoir, mais aussi à provoquer une crise nationale susceptible de justifier une intervention étrangère. Les instigateurs prévoyaient une prise de contrôle du pays par une organisation internationale, avec une restitution progressive du pouvoir aux Burkinabè dans un délai de dix à vingt ans. Plusieurs personnalités religieuses et coutumières auraient même été sollicitées pour rallier des officiers à la cause.
Grâce à l’engagement de certains Volontaires pour la défense de la patrie et soldats restés loyaux, de nombreux suspects ont été arrêtés à Ouagadougou ou interceptés alors qu’ils fuyaient vers la Côte d’Ivoire. Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a salué leur courage tout en appelant la population à rester vigilante et à continuer de collaborer avec les autorités pour préserver la stabilité du pays.
Jeremy Ahossou