Quatre mois après l’agression survenue lors d’une rencontre citoyenne au siège de la CDPA à Lomé, les interrogations persistent. Selon la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), cette attaque, qui visait des participants à une réunion animée par le député sénégalais Guy Marius Sagna, a été commise par des individus qui « ont semé le chaos et la terreur » avant de fuir, laissant derrière eux des documents personnels du député.
Dans son communiqué, la DMP déplore une enquête qui reste au point mort, soulignant que « même après les récents changements à la direction générale de la police nationale, aucun résultat d’enquête n’a été communiqué ». Pourtant, des témoins avaient été entendus en octobre 2024, et les autorités avaient promis des avancées. La DMP qualifie ce manque de suivi de « silence total » et interpelle le gouvernement sur l’urgence de faire la lumière sur cette affaire.
L’attaque a laissé de nombreuses personnalités politiques et associatives traumatisées, notamment les députés Brigite Kafui Adjamagbo-Johnson et Sambiri Targone. Pour la DMP, cet événement est « une violence inacceptable » qui nécessite une réponse claire des autorités pour identifier les auteurs et leurs motivations.
Face à cette situation, la DMP appelle à la publication des conclusions de l’enquête, estimant que « l’attente interminable est insupportable ». Elle insiste également sur la nécessité d’assurer une meilleure protection des acteurs politiques et des citoyens afin d’éviter la répétition de tels actes.
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