À l’occasion de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui se tient à New York du 23 au 29 septembre, les dirigeants africains multiplient les prises de parole pour défendre les intérêts du continent. Plus de 180 responsables, dont 89 chefs d’État et 43 chefs de gouvernement, participent à cette série de discours qui marque un moment fort de la diplomatie internationale.

Le président du Congo, Denis Sassou Nguesso, a profité de son intervention pour rappeler que l’Afrique est un « continent de l’avenir ». Il a souligné la nécessité de bâtir un développement plus inclusif et un commerce plus équitable, tout en insistant sur le rôle essentiel que doit jouer le continent dans les négociations mondiales.

Dans son allocution, le dirigeant congolais a également plaidé pour une réforme du Conseil de sécurité afin qu’il soit « plus représentatif, plus transparent et plus proche des réalités du monde ». Selon lui, l’Afrique ne peut plus se contenter d’une place marginale au sein des instances internationales, alors que presque tous les pays membres de l’ONU doivent s’exprimer au cours de cette semaine.

Jeremy Ahossou