En marge, de la 80e Assemblée générale de l'ONU en cours à New York, s'est tenue, le jeudi 25 septembre 2025 à l’African Burial Ground, la rencontre de haut niveau sur la mémoire africaine, la justice et les réparations, organisée par la République du Sénégal. La rencontre a été marquée par la présence de sommités africaines, caribéennes et de la diaspora.
A cette rencontre, le message de la Confédération des États du Sahel (AES), a été portée par le Premier ministre du Burkina Faso Rimtalba Jean-Emmanuel Ouedrago qui a proposé plusieurs pistes concrètes pour la mémoire africaine notamment la création de musées de la résistance, à la fois physiques et numériques, pour préserver et transmettre l’histoire ; l’organisation de colloques panafricains sur la restitution des biens culturels ; la mise en place de programmes de retour des compétences de la diaspora dans des secteurs stratégiques.
Dans son allocution, le président du Sénégal Bassirou Diomaye Faye a rappelé que la mémoire n’est pas un fardeau du passé, mais une boussole pour l’avenir. Ce rassemblement, qui s’inscrit dans la dynamique de l’Union africaine déclarant 2025 « Année de la justice et des réparations », engage l’Afrique et ses diasporas à transformer la mémoire en force d’action pour la justice, la dignité et la solidarité. « Nous nous rassemblons contre l’oubli, nous nous rassemblons pour honorer les anciens, mais aussi pour affirmer que la mémoire n’est pas un fardeau du passé : elle est une boussole pour l’avenir », a-t-il déclaré.
Amadou Traoré