Au Tchad, Olivier Monodji, correspondant de RFI et directeur de publication du journal Le Pays, reste en détention. Il est accusé d’« intelligence avec une puissance étrangère » en raison de ses écrits. Ses avocats ont déposé, le jeudi 3 avril 2025, une demande de mise en liberté provisoire, estimant que sa détention n’a plus lieu d’être.
Me Amos Allatha, un des avocats de Monodji, a souligné que la détention préventive n’est justifiée qu’en cas de risque de dissimulation de preuves ou de contacts avec des co-auteurs, ce qui, selon lui, ne s’applique pas à son client. Il considère donc que « la liberté est un principe » et qu’il est normal d’introduire une demande de mise en liberté provisoire.
L’avocat a précisé que la demande sera transmise au procureur de la République, qui devra donner son avis dans un délai de cinq jours. « S’il est favorable, il nous accordera la liberté provisoire. S’il est défavorable, nous ferons appel devant la chambre d’accusation », a-t-il affirmé, réitérant leur détermination à obtenir la libération de Monodji.
Jeremy Ahossou