Le ministère de l’Intérieur du Congo-Brazzaville a récemment publié une liste de 42 partis politiques autorisés à exercer légalement dans le pays. Cette sélection a provoqué un tollé dans la classe politique, notamment en raison de l’exclusion de figures historiques comme le Parti social-démocrate congolais (PSDC) de Clément Miérassa et le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD) de Jean-Jacques Yhomby Opango.
Tandis que des partis comme l’UPADS et l’UDH-Yuki ont été maintenus, certains responsables du pouvoir se félicitent de cette décision, affirmant qu’elle respecte les critères légaux, tels que l’existence de sièges identifiés. Un cadre du Parti congolais du travail (PCT) a même salué le tri opéré, y voyant un signe de renforcement de la démocratie.
Dans une sortie, Clément Miérassa, dont la formation politique a été écartée, a vivement dénoncé une manœuvre politique : « C’est une volonté de réduire au silence l’opposition », a-t-il affirmé.
Le PSDC, récemment engagé dans l’Alliance des forces du changement (AFC) en vue de la présidentielle de 2026, voit dans cette exclusion une tentative d’étouffer l’élan d’union en préparation contre le pouvoir en place.
Jeremy Ahossou