À l’approche des élections municipales du 10 juillet 2025, le président Faure Gnassingbé a signé un décret réduisant significativement le montant du cautionnement exigé pour les candidats. Celui-ci passe désormais à 25.000 FCFA, contre 50.000 FCFA auparavant, avec un tarif encore plus allégé pour les femmes candidates, fixé à 12.500 FCFA. Cette décision fait suite à un rapport du ministère de l’Administration territoriale et aux recommandations issues du Cadre permanent de dialogue et de concertation (CPC).
Cette mesure vise à renforcer la participation citoyenne, notamment celle des femmes et des jeunes, souvent freinés par les contraintes financières. Elle est perçue comme un pas important vers une plus grande inclusion dans la gestion des affaires publiques locales. Plusieurs acteurs politiques et de la société civile y voient un signal fort en faveur de la démocratie locale et de la justice électorale.
Les partis politiques et les indépendants ont salué cette initiative présidentielle, estimant qu’elle reflète une volonté d’ouverture. Les préparatifs pour les municipales se poursuivent dans un climat de concertation, à moins de deux mois d’un scrutin considéré comme stratégique pour le développement et la gouvernance locale au Togo.
Jeremy Ahossou