L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a officiellement déclaré, le vendredi 5 septembre 2025 : « la variole du singe (Mpox) ne constitue plus une urgence de santé publique de portée internationale ».
Selon le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus : « cette décision est fondée sur la baisse soutenue du nombre de cas et de décès en République démocratique du Congo et dans d'autres pays touchés, notamment le Burundi, la Sierra Leone et l'Ouganda ». Et d’expliquer : « La plupart des pays touchés ont développé une capacité de réponse durable ».
Aussi, a-t-il révélé : « plus de 3 millions de doses de vaccins ont été livrées dans 12 pays. Un peu moins d'un million de doses ont été administrées pour l'instant ».
Par ailleurs, soutient l’OMS : « cette décision reflète les progrès significatifs réalisés dans la lutte contre la maladie, mais ne signifie en aucun cas que la menace est totalement écartée ».
Et de rassurer : « L’Organisation mondiale de la Santé poursuivra ses efforts de surveillance, de coordination et d’appui technique auprès des États membres. Il est essentiel que les pays maintiennent leur engagement politique et intègrent durablement la réponse à la variole simienne dans leurs services de santé de routine. L’OMS appelle à la vigilance continue, à la solidarité internationale et à la mobilisation des ressources pour prévenir toute résurgence de la maladie ».
Pour rappel, il y a plus d'un an, l’OMS a déclaré l'urgence de santé publique de portée internationale concernant la propagation du Mpox en Afrique.
Dans un rapport publié fin août par l’OMS, de janvier à fin juillet, plus de 34 000 cas confirmés de Mpox dont 138 décès ont été signalés.
Identifié pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970 sous de variole du singe, le Mpox se manifeste principalement par une forte fièvre et l'apparition de lésions cutanées.
Amadou Traoré