Le président congolais Félix Tshisekedi a réuni, lundi 8 septembre à Kinshasa, les responsables des principales institutions du pays. Autour de la table figuraient la Première ministre Judith Suminwa, le président du Sénat Jean-Michel Sama Lukonde, le président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe ainsi que les chefs de la Cour constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature. 

Les échanges ont porté sur la situation sécuritaire à l’est de la RDC et sur la rentrée parlementaire du 15 septembre.

Cette rentrée s’annonce difficile, car une pétition circule pour demander la démission de Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale. Elle pourrait conduire à une motion au Parlement. Ce conflit reflète les divisions grandissantes au sein de l’Union sacrée, la coalition qui soutient Félix Tshisekedi. Plusieurs analystes estiment que cette tension est aussi liée à la préparation de l’élection présidentielle de 2028.

La situation s’est encore tendue avec l’arrestation de députés proches de Vital Kamerhe, un geste dénoncé par l’opposition et la société civile. Les regards se tournent désormais vers les autres figures de la coalition, comme Jean-Pierre Bemba ou Modeste Bahati, dont les positions pourraient peser sur l’avenir politique immédiat du pays.

Jeremy Ahossou