L’élection de Barry Moussa Barqué à la tête du Sénat marque une étape décisive dans la mise en place de la Ve République au Togo. Plébiscité à l’unanimité par les 61 sénateurs réunis à Lomé, il prend les rênes de cette institution naissante, qui joue un rôle essentiel dans la transition vers le nouveau cadre constitutionnel. Son accession à ce poste illustre la volonté des autorités d’asseoir des institutions solides et fonctionnelles pour accompagner cette réforme majeure.

Avec Sevon-Tépé Kodjo Adédzé à la présidence de l’Assemblée nationale, le Parlement togolais se dote d’un duo expérimenté pour mener à bien ce tournant politique. L’élection imminente du Président de la République et l’entrée en fonction du Président du Conseil des ministres mettront un terme à la phase transitoire. Cette transformation institutionnelle repose sur une volonté affirmée de moderniser le fonctionnement de l’État et d’assurer une meilleure séparation des pouvoirs.

Barry Moussa Barqué, figure incontournable de la scène politique togolaise, apporte son expérience et sa connaissance approfondie des rouages institutionnels. Son rôle au Sénat sera crucial pour garantir la stabilité et l’équilibre des décisions législatives. De son côté, Kodjo Adédzé, ancien ministre et fin connaisseur des mécanismes de gouvernance, s’investit dans la modernisation de l’Assemblée nationale, en veillant à l’efficacité des travaux parlementaires dans ce cadre rénové.

Le Togo, avec ces deux personnalités à la tête de ses institutions législatives, affiche son ambition de consolider un cadre démocratique renouvelé. Cette réforme, bien que porteuse d’espoir, soulève néanmoins des interrogations sur les véritables implications du nouveau système. La mise en place effective de la Ve République sera déterminante pour mesurer l’impact de cette refonte institutionnelle sur la gouvernance et le quotidien des citoyens.

Jeremy Ahossou