Les autorités burkinabè ont publié une liste de personnes recherchées, incluant des djihadistes, des journalistes et des lanceurs d’alerte. Ces individus sont accusés d’« association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Le capitaine Ibrahim Traoré, chef du pouvoir militaire, a déclaré que ces personnes représentent une menace pour la nation et a exhorté la population à la vigilance.
Parmi les personnes concernées figure Ahmed Newton Barry, ancien président de la Commission électorale et journaliste en exil. Il estime que cette mesure vise à réduire au silence certaines voix critiques. « L’objectif, c’est de nous diffamer au point de nous faire taire », a-t-il affirmé. Il met également en avant la situation sécuritaire difficile du pays, marquée par des attaques meurtrières contre les forces armées.
Cette annonce s’inscrit dans un contexte sécuritaire tendu, avec une recrudescence des attaques contre les militaires. Les autorités affirment leur détermination à lutter contre toute menace, tandis que certaines voix s’interrogent sur les motivations derrière cette liste.
Jeremy Ahossou