L’Union européenne et l’Afrique du Sud ont tenu leur 8ᵉ sommet dans un contexte de tensions diplomatiques, notamment avec les États-Unis. António Costa, président du Conseil européen, a insisté sur l’importance de maintenir des partenariats solides : « Aujourd’hui, les partenariats de confiance sont plus importants que jamais. » . Un plan d’investissement de 4,7 milliards d’euros pour soutenir la transition énergétique, moderniser les infrastructures ferroviaires et portuaires, et renforcer l’industrie pharmaceutique sud-africaine.
Les discussions ont également porté sur les conflits internationaux, en particulier en Ukraine, au Proche-Orient et en Afrique. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a réaffirmé la neutralité de son pays et annoncé une visite d’État du président ukrainien en avril 2025. « Nous encourageons l'Ukraine et la Russie à trouver une solution pacifique », a-t-il déclaré, soulignant que ce message s’adressait aussi au président russe Vladimir Poutine.
Par ailleurs, l’UE et l’Afrique du Sud ont engagé des négociations sur de nouveaux accords commerciaux axés sur les énergies renouvelables et l’hydrogène. Ce partenariat, signé en 2007, est le seul de ce type entre l’UE et un pays africain. Ursula von der Leyen a précisé que l’UE ne cherchait pas à remplacer les États-Unis, mais à approfondir sa coopération avec Pretoria pour favoriser un multilatéralisme plus équilibré.
Jeremy Ahossou