Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, se présente une fois de plus comme candidat de son parti à la présidentielle d’octobre 2025, malgré son âge avancé et des doutes sur sa santé. Cette candidature a été confirmée par le président de l’Assemblée nationale, Cavayé Yéguié Djibril, qui a déclaré que Biya représentera notamment la région de l’Extrême-Nord. Cette annonce met fin aux spéculations, mais elle suscite un débat sur la nécessité d’un renouveau politique au Cameroun.
À 92 ans, Paul Biya défie les attentes en espérant briguer un nouveau mandat de sept ans. Cependant, son état de santé fragile alimente les critiques. L’année dernière, il a été absent du territoire pendant près d’un mois, et ses apparitions publiques montrent un dirigeant affaibli. Malgré ces signes, Biya semble résolu à poursuivre son contrôle sur le Cameroun, au grand dam de ceux qui réclament une transition politique.
Cette décision relance le débat sur la longévité au pouvoir et la capacité d’un dirigeant en mauvaise santé à répondre aux défis d’un pays. Si certains considèrent sa candidature comme une preuve de détermination, d'autres y voient un obstacle à l’émergence de nouveaux leaders capables de redynamiser la scène politique camerounaise.
Jeremy Ahossou