La 4ème édition de la Semaine nationale de la réconciliation a été officiellement lancée ce lundi 15 septembre 2025, lors d’une cérémonie présidée par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, sous le haut parrainage de Son Excellence le Général d’Armée Assimi Goïta, Président de la Transition et Président en exercice de la Confédération des États du Sahel (AES).

Placée sous le thème « Héritage culturel : facteur de paix et de cohésion sociale dans l’espace AES », cette édition, qui se déroulera du 15 au 21 septembre 2025, met l’accent sur les valeurs, traditions et symboles qui constituent le socle de la mémoire collective partagée entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, membres de la Confédération.

Dans son allocution, le Chef du gouvernement a insisté sur l’importance de ces héritages immatériels. « Cette approche met en avant les valeurs, les normes, les traditions, les symboles et les récits partagés qui ont façonné la mémoire collective du Mali et des autres pays membres de l’AES », a-t-il déclaré. Parmi ces traditions, le « sinakounya » (parenté à plaisanterie), le « siguignogonya », le « bouranyan » ou encore le « nimogoya » sont cités comme leviers majeurs de cohésion et de règlement pacifique des différends.

Durant cette semaine, plusieurs activités éducatives, artistiques, culturelles, sportives et mémorielles sont programmées pour sensibiliser et mobiliser les populations. L’objectif est de célébrer les idéaux du vivre-ensemble, d’informer sur les enjeux et défis de la réconciliation et de vulgariser les instruments favorisant patriotisme, civisme et paix.

Le Premier ministre a clos son discours par un vibrant appel :
« Le chemin de la réconciliation et de la paix est long, certes, les défis sont immenses, mais avec notre volonté commune, la réconciliation est à notre portée et la paix est possible. Que la recherche de la paix et de la concorde soit notre comportement de tous les jours. »

La Semaine nationale de la réconciliation 2025 se veut ainsi un moment privilégié pour dialoguer, se comprendre et se pardonner, dans l’optique de bâtir une société plus unie et résolument tournée vers la paix.

Cyril DAKPITI