Le ministre de la Sécurité et de la Protection sociale, Calixte Batossie Madjoulba, a lancé officiellement l’Opération « Rentrée scolaire sûre 2025 », placée sous la haute impulsion du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé. Cette initiative vise à transformer la rentrée scolaire en un moment de sérénité et d’espoir pour chaque élève, en mettant la sécurité au cœur des priorités nationales.

Dix points essentiels structurent cette opération. Elle rappelle d’abord que chaque rentrée doit être perçue comme une promesse d’avenir et non une simple formalité. Ensuite, les menaces ciblées sont clairement identifiées : accidents, attroupements incontrôlés, violences, racket, drogues, intrusions et cyberharcèlement, autant de dangers auxquels l’État entend répondre avec fermeté.

Pour y faire face, une mobilisation totale des autorités est annoncée, avec un renforcement visible de la présence sécuritaire. Des patrouilles et escortes seront déployées autour des établissements et sur les routes, sans négliger la surveillance dans le cyberespace. Trois numéros verts — 1014, 118 et 170 — sont également disponibles gratuitement pour signaler tout incident à tout moment.

L’initiative repose aussi sur une responsabilité collective. Les gouverneurs, préfets et maires devront assurer la mobilisation locale, tandis que les enseignants sont appelés à la vigilance et au partage d’informations. Les parents doivent accompagner et écouter leurs enfants, les conducteurs redoubler de prudence, les médias renforcer la sensibilisation, et les élèves devenir acteurs de leur propre sécurité.

Enfin, le ministre a précisé que cette opération ne serait pas ponctuelle mais appelée à devenir pérenne, avec un renforcement progressif chaque année. Elle s’inscrit dans un ensemble de réformes structurelles déjà engagées, telles que la création d’unités de sécurité communales et la professionnalisation accrue des forces de l’ordre. Pour les autorités, « protéger nos enfants, c’est protéger l’avenir du Togo ».

Jeremy Ahossou