Le 1er novembre dernier, trois combattants terroristes ont volontairement déposé les armes auprès des autorités nigériennes. Cette scène marquante s'est déroulée dans la commune rurale de Dirkou, où les trois hommes, arrivés à bord d'un véhicule, ont remis leur arsenal, illustrant un tournant symbolique dans la lutte contre l'extrémisme armé dans la région.
Les autorités ont reçu des équipements composés de deux fusils d’assaut de type AK-47 – l’un doté d’une crosse escamotable, l’autre à crosse fixe –, accompagnés de neuf chargeurs vides et d'un total de 152 munitions. Un porte-chargeur faisait également partie des objets remis, témoignant de l'arsenal dont disposaient ces individus avant leur reddition.
Depuis l’arrivée au pouvoir du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), la lutte contre le terrorisme au Niger a pris une nouvelle dimension. En effet, le pays, désormais libéré de la présence militaire de la France, des États-Unis et d’autres puissances occidentales, s'engage dans une politique de sécurité plus indépendante. Cette orientation permettrait, selon les autorités, de mettre en œuvre des stratégies plus adaptées aux réalités locales pour vaincre le terrorisme.
En parallèle, le CNSP impose des sanctions sévères aux proches de l’ancien président Mohamed Bazoum. Ces personnalités, accusées d’actes de déstabilisation, subissent des mesures punitives visant à renforcer la stabilité intérieure. Ces actions illustrent la volonté du gouvernement de se défaire des influences externes et de bâtir une souveraineté renforcée dans le domaine de la sécurité.
Jeremy Ahossou