Au lendemain des manifestations pacifiques menées par la jeunesse togolaise du 26 au 28 juin 2025, plusieurs partis politiques et organisations de la société civile, dont FDR, ADDI, CAR, LDP et d’autres, ont exprimé leur indignation face à la répression violente perpétrée par les forces de l’ordre et des milices armées. Selon les déclarations, des jeunes manifestants ont été blessés, arrêtés, et certains auraient même été tués puis jetés dans les lacs, comme dans les cas tragiques signalés à Bè et Adakpamé.

Le parti FDR, par la voix de Me Paul Dodji Apévon, a vivement dénoncé « les sauvages, barbares et ignominieuses violences » exercées contre des citoyens désarmés, ainsi que les incursions des forces de sécurité dans des domiciles privés. Le communiqué relève également la participation de nervis armés opérant à visage découvert, « avec l’assurance de l’impunité », allant jusqu’à faire publiquement l’apologie du meurtre sur les réseaux sociaux.

Les organisations signataires du communiqué conjoint ont salué la mobilisation pacifique et courageuse de la jeunesse togolaise, qu’elles qualifient de « mature et déterminée à construire un avenir différent ». Elles ont condamné la réponse violente du régime RPT/Unir, jugée « rétrograde et sauvage », appelant à la libération immédiate des détenus et à l’ouverture d’une enquête indépendante pour identifier et punir les responsables.

Face à cette situation dramatique, les signataires exhortent les autorités à cesser les violences et à entendre « le cri de détresse du peuple ». Ils lancent également un appel pressant à la communauté internationale afin qu’elle intervienne et soutienne les aspirations du peuple togolais à un « changement profond, pacifique, démocratique et irréversible ».

La rédaction NEW AFRIQUE