La scène politique togolaise connaît une nouvelle dynamique avec la création du Front de Libération Nationale (FLN), lancée officiellement ce lundi 10 mars 2025 à Lomé. Ce mouvement, regroupant des organisations de la société civile et des partis politiques, entend mener une lutte pacifique contre le pouvoir en place. Lors d'une conférence de presse, les responsables ont dévoilé les grandes lignes de leur engagement en faveur d'un Togo réconcilié et démocratique.
Dans sa déclaration, le FLN affirme vouloir mettre fin à la « dictature militaro-clanique néocolonialiste » qui, selon lui, ruine le pays depuis plusieurs décennies. Parmi ses objectifs figurent la libération des détenus politiques, une amnistie pour les exilés, ainsi que des mesures urgentes pour alléger le coût de la vie. Il prône également l'organisation des Assises nationales de refondation et la mise en place d'une nouvelle Constitution garantissant des institutions fortes et adaptées aux besoins des Togolais.
Ce nouveau front politique repose sur une coalition de 18 organisations et partisans engagés pour le changement. Parmi eux, l'Association des Géomanciens d'Agoè-Nyivé (AGA), le Bloc d'Action pour le Changement (BAC), le Comité d'Action pour le Renouveau (CAR - Transition) ou encore l'Union Pour la Démocratie et le Changement (UPDC). Ces acteurs comptent unir leurs forces pour porter un projet alternatif visant une gouvernance plus juste et équitable.
Les initiateurs du FLN appellent les Togolais à se mobiliser pour soutenir leur démarche. Ils insistent sur l'importance d'un dialogue inclusif et d'une transition pacifique afin de construire un avenir politique stable. Le lancement de ce mouvement marque ainsi une nouvelle étape dans la contestation du régime en place, avec l'ambition de proposer une alternative crédible pour l'avenir du pays.
Par la rédaction NEW AFRIQUE