Le Forum des ONG internationales au Mali (FONGIM) a organisé un atelier de présentation de ses réalisations en 2023. Il ressort des donnés, « 4 millions de personnes touchées par les réalisations de 61 ONG internationales au Mali, en 2023 ».

Selon le directeur exécutif du FONGIM, Hacen Mohammedi, « l’objectif de la rencontre était de présenter les réalisations des ONG internationales des membres du Forum des ONG internationales dans les différents secteurs d’activité où nos membres interviennent, la santé, l’éducation, la sécurité alimentaire, la protection ».

Et d’expliquer : « On a pu voir dans la présentation qui a été faite, ce matin, que les ONG ont beaucoup travaillé. En 2023, elles ont pu toucher 4 millions de personnes, et mobiliser un budget de 400 millions d’Euros pour venir en aide aux populations les plus vulnérables sur l’entièreté du territoire malien ». 

Aussi, a-t-il précisé : « Le rapport ne synthétise que les réalisations de 61 ONG membres du FONGIM. Ce qui donne une bonne indication sur notre capacité de mise en œuvre de projet et sur l’impact au bénéfice des populations vulnérables maliennes ».

Et de révéler : « Presque 2 000 écoles construites, 80 000 enfants accompagnés pour la scolarisation, 2 millions de personnes soutenues pour tout ce qui est sécurité alimentaire avec une assistance en vivre et en cash, des centres de santé soutenus, des médecins formés, des médicaments mis à disposition gratuitement pour les populations malades et vulnérables ». 

Par ailleurs, a noté Hacen Mohammedi, « les membres du FONGIM dans leurs interventions au Mali sont confrontés à 2 principaux défis : Le premier défi, ce sont les questions d’accès. Dans certaines zones du territoire malien, l’accès est très difficile, lié à la crise sécuritaire. On a malheureusement des collègues qui ont été impactés par ces questions sécuritaires dans certaines zones d’intervention. Le deuxième grand défi, c’est la baisse des financements. La majorité des populations dans le besoin se trouve dans les zones où on a accès, mais malheureusement, on n’a pas les fonds nécessaires pour pouvoir venir en aide à ces personnes-là. On espère vraiment que ce rapport pourrait être utilisé comme un outil de plaidoyer vis-à-vis des partenaires techniques et financiers pour qu’ils puissent restés engagés au Mali en soutien aux populations vulnérables ». 

Amadou Traoré