Dans une déclaration rendue publique le 21 juin 2025, des prêtres togolais ont relayé l’appel pressant de leurs évêques face à la situation sociopolitique préoccupante du pays. S'appuyant sur le message des évêques du 26 mai, ils dénoncent un malaise grandissant au sein de la population et exhortent les autorités à prendre conscience de cette réalité, tout en rappelant que « la voix du peuple doit être entendue avec respect ». Ils insistent également sur la nécessité d’un dialogue sincère et d’un processus d’apaisement national.

Ces prêtres, issus de divers diocèses du Togo, affirment ressentir que les jeunes aspirent à un avenir plus juste et plus digne. Sans prétendre représenter une autorité politique, ils déclarent vouloir répondre à « la conscience de notre mission commune et de notre citoyenneté partagée », en ravivant la flamme de la prière allumée par les évêques. Ils appellent donc à trois jours de jeûne et de supplication les 23, 24 et 25 juin, pour demander à Dieu de « chasser les ténèbres et briser les chaînes ».

Dans cette dynamique, les fidèles sont invités à allumer des bougies dans les maisons, les églises et sur les lieux de mémoire, afin de manifester la lumière de la foi. Le message insiste sur la mobilisation spirituelle comme un acte d'espérance et d’engagement citoyen. « Que la voix du peuple soit entendue et que cette volonté soit prise en considération », écrivent-ils.

Ils encouragent tous les Togolais à poursuivre la mobilisation les 26, 27 et 28 juin, en harmonie avec les évêques, dans un esprit de paix et de responsabilité. Ils concluent par un appel fraternel à bâtir ensemble un Togo nouveau, fondé sur la foi en Jésus-Christ et sur l’unité de ses filles et fils.

La rédaction NEW AFRIQUE