À l'approche des manifestations prévues les 26, 27 et 28 juin, le gouvernement togolais a rappelé, dans un communiqué, les règles encadrant les réunions et manifestations publiques. Il précise que ces libertés sont garanties par la Constitution du 6 mai 2024, mais qu’elles doivent s’exercer dans un cadre légal afin de préserver "l’ordre public, la sécurité des personnes et des biens, ainsi que la tranquillité générale".
Le communiqué évoque les exigences de la loi n°2011-010 du 16 mai 2011, modifiée, qui impose une déclaration écrite préalable au moins cinq jours ouvrables avant la tenue d'une manifestation. Celle-ci doit mentionner "l’identité des organisateurs, l’objet, le lieu, l’itinéraire ainsi que les horaires de début et de fin".
Selon le communiqué du ministre de l'administration territoriale, certaines zones sont exclues des rassemblements pour des raisons de sécurité : "routes nationales, abords des institutions de la République, chancelleries, camps militaires et autres lieux sensibles". Les horaires autorisés sont limités entre 11h et 18h.
Le gouvernement prévient qu’"aucun appel à la désobéissance ou tentative de trouble à l’ordre public ne sera toléré", et que les auteurs de telles actions s’exposent à des poursuites pénales. Tout en réaffirmant "son attachement aux libertés démocratiques", l’exécutif assure que les forces de sécurité seront mobilisées pour assurer la sérénité des citoyens sur l’ensemble du territoire.
Jeremy Ahossou