Au Mali, il est prévu une croissance de 8 % de la production de paddy à 2,96 millions de tonnes au cours de la campagne rizicole 2025/2026, cependant le pays doit importer 500 000 tonnes de riz pendant la même campagne.  C’est ce qui ressort d’un rapport du département américain de l’Agriculture (USDA).

Selon le département américain de l’Agriculture (USDA), cette prévision optimiste de la production rizicole du Mali s’explique par  une amélioration des conditions climatiques, une réduction de la pression des ravageurs et une augmentation des surfaces cultivées qui devraient croître de 8 % pour atteindre 850 000 hectares.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national de mise à l’échelle du Système de riziculture intensif (PN-SRI), le gouvernement a affirmé, en avril dernier, vouloir mobiliser 24 millions $. L’objectif de ce programme est d’augmenter la production locale de riz paddy de 83 %, pour atteindre 5,5 millions de tonnes à terme.

A en croire  l’USDA, malgré cette prévision optimiste, le Mali continuera d’importer du riz afin de combler son déficit de production. « Le Mali augmentera ses achats de riz sur le marché international de 5 %, atteignant 500 000 tonnes en 2025/2026 ».

La campagne rizicole 2024/2025 au Mali a été confrontée à beaucoup de difficultés. « La superficie récoltée avait alors chuté de 13 %, tombant à 790 000 hectares, en raison d’un accès limité aux intrants, d’inondations provoquées par de fortes pluies et de la recrudescence de l’insécurité dans plusieurs zones de production majeures. La baisse des superficies cultivées a affecté principalement les régions de Gao (-56 %), Mopti (-35 %), Koulikoro (-20 %), Sikasso (-9 %) et Ségou (-8 %) », rappelle l’USDA.

Notons qu’au Mali, le riz est la deuxième céréale consommée après le maïs. La production nationale de riz couvre près de 80 % des besoins du pays.

Amadou Traoré