Ce lundi 23 juin 2025, à 8 h précises, le top départ du Baccalauréat malien a été donné par le Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga, au centre Askia Mohamed à Bamako. C’est dans la salle numéro 3, sous une fine pluie matinale, que le chef du gouvernement a procédé à l’ouverture de l’enveloppe contenant les sujets de la première épreuve : la littérature en arabe.
Avant cet acte symbolique, le Premier ministre s’est adressé aux candidats avec des mots d’encouragement :
« Les sujets porteront sur les cours que vous avez reçus au cours de l’année scolaire. Restez concentrés et ne comptez que sur vos propres connaissances. Nous comptons sur la jeunesse et osons espérer que ce centre réalisera un taux de réussite de 100 %. »
Le centre Askia Mohamed accueille cette année 855 candidats, dans un contexte où, sur l’ensemble du territoire national, 199 449 candidats composent, dont 95 437 filles et 104 012 garçons, répartis dans 517 centres d’examen, y compris celui de Mberra en Mauritanie.
Le chef du gouvernement a saisi l’occasion pour saluer les efforts du ministère de l’Éducation nationale qui, malgré les inondations ayant perturbé le début de l’année scolaire, a su maintenir le calendrier académique. Il a mis l’accent sur l’engagement de l’État pour garantir des examens transparents, sans fraude ni incidents majeurs.
Le Premier ministre a aussi exprimé sa reconnaissance envers les autorités mauritaniennes pour avoir permis aux candidats réfugiés à Mberra de participer à cette session du Bac 2025, symbole de solidarité régionale.
« Les examens se tiennent sur l’ensemble du territoire national, grâce à l’implication des partenaires sociaux, mais aussi des forces armées de défense et de sécurité », a-t-il conclu, réaffirmant la volonté du gouvernement de faire de l’école malienne un pilier de l’avenir.
La session 2025 du Baccalauréat s’annonce donc sous le signe de la résilience, de la rigueur et de l’espoir.
Cyril DAKPITI