Le Mali franchit une nouvelle étape dans la dynamique de consolidation de la paix. Le jeudi 13 novembre dernier, Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Général de Corps d’Armée Ismaël Wagué, Ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, ainsi que le Coordonnateur Résident par intérim du Système des Nations unies au Mali ont coprésidé la session du Comité national de pilotage des mécanismes d’investissement en consolidation de la paix. La rencontre s’est tenue en présence de la Chargée d’Affaires du Canada, des représentants des Partenaires techniques et financiers, de l’ONU-Femmes et de la société civile, membres du Comité.
Cette session était dédiée à la validation des projets financés par le Fonds des Femmes pour la Paix et l’Action Humanitaire, un instrument essentiel pour promouvoir l’action féminine dans la prévention des crises et la réponse aux situations d’urgence. Conformément aux critères d’éligibilité et à l’exigence d’alignement sur les priorités nationales, le Comité a retenu dix projets majeurs.
Ces initiatives, qui s’inscrivent dans le renforcement des capacités des femmes en matière de prévention des conflits, de gestion des crises et de contribution active à la stabilité nationale, bénéficieront d’une enveloppe globale de 1,158 million de dollars américains, soit environ 650 millions de francs CFA. Un investissement significatif, qui témoigne de l’importance accordée au rôle des femmes dans les efforts nationaux de paix durable.
Satisfait des progrès réalisés dans la mise en œuvre des mécanismes de consolidation de la paix, le Comité de pilotage a salué les avancées obtenues jusqu’ici. Il a toutefois insisté sur la nécessité d’une implication continue et coordonnée de tous les acteurs, sous le leadership de l’État. Les membres ont appelé au respect strict des procédures nationales et à la mise en place d’un suivi-évaluation rigoureux afin de garantir l’efficacité des actions financées.
Enfin, le Comité a exhorté l’ensemble des parties prenantes à veiller à ce que les projets validés produisent un impact tangible sur les populations, en particulier les femmes, afin de contribuer durablement à l’amélioration de leurs conditions de vie et à la consolidation de la paix dans les communautés.
Cyril DAKPITI