Au Sénégal, les tensions entre le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko ont suscité l'intervention de plusieurs médiateurs ces dernières 48 heures. Des chefs religieux, ainsi que des proches des deux dirigeants, ont multiplié les démarches pour éviter une paralysie institutionnelle. Malgré ces efforts, aucune avancée officielle n’a encore été annoncée, même si les appels à l’apaisement se multiplient dans l’opinion.
Dans ce contexte délicat, un geste du chef de l’État a retenu l’attention : Bassirou Diomaye Faye a reçu la présidente du Conseil constitutionnel pour discuter des futures réformes destinées à renforcer l’État de droit. Une initiative interprétée par certains observateurs comme un signal politique, au moment où Ousmane Sonko insiste fortement sur la nécessité de réformer la justice et d’assurer son indépendance.
Parallèlement, le gouvernement tente de rassurer les partenaires économiques. Le ministère des Finances a adressé une lettre aux investisseurs afin de réaffirmer l’engagement du pays à poursuivre les discussions avec le FMI et à honorer ses obligations financières.
Jeremy Ahossou