Au Ghana, le président John Dramani Mahama a tenu sa promesse en imposant fermement la déclaration de patrimoine à tous les hauts responsables publics. Arrivé à l’échéance du délai imparti, le gouvernement a pris des mesures strictes : 55 responsables ont été limogés et traduits en justice pour non-respect des directives présidentielles. Cette opération vise à mettre fin à l’impunité au sommet de l’État.
Selon un proche du chef de l’État, cette démarche repose sur la conviction que la transparence est indispensable à la confiance entre les citoyens et leurs dirigeants. En exigeant la reddition de comptes sans exception, Mahama entend donner un nouveau souffle à la gouvernance publique, dans un pays souvent confronté à des soupçons de corruption.
Cette décision marque un tournant et suscite l’attention dans toute la région. Alors que certains pays voisins peinent à instaurer une véritable culture de responsabilité, l’exemple ghanéen pourrait inspirer d’autres dirigeants à adopter des réformes similaires. L’initiative de Mahama se veut ainsi un signal fort en faveur de la transparence et de l’intégrité dans la gestion publique.
Jeremy Ahossou