Au Tchad, le village de Mandakao, situé dans la province du Logone Occidental, a été le théâtre d'affrontements meurtriers le 14 mai dernier. Selon des sources officielles, ces violences ont causé la mort de 41 personnes, principalement des femmes et des enfants, tandis que plusieurs habitations, dont des campements nomades, ont été incendiées. Les blessés les plus graves ont été transférés vers l’hôpital de Beinamar, mais certains n’ont pas survécu.

Les premières informations évoquent un conflit intercommunautaire qui aurait dégénéré en massacre, selon des témoignages locaux. Une source judiciaire a qualifié les événements de « plus graves que d'habitude » et a décrit une scène de violence extrême qui a profondément choqué la communauté. Face à l’ampleur du drame, les autorités ont rapidement mobilisé les forces de sécurité pour éviter toute escalade.

Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes exactes de ces affrontements et 82 suspects ont déjà été arrêtés. Le ministre de la Sécurité et celui de l'Administration du territoire se sont rendus sur les lieux dès le lendemain, confirmant que la situation est désormais sous contrôle et que le calme est revenu dans la zone.

Jeremy Ahossou