Au Ghana, un nouveau collectif, baptisé « Fact-checkers », a été lancé au Ghana à deux semaines de l'élection présidentielle prévue le 7 décembre prochain. Cette initiative vise à garantir une élection transparente en luttant contre la propagation de fausses informations sur les réseaux sociaux, un phénomène jugé préoccupant dans le contexte électoral actuel.
Les membres de ce collectif seront répartis sur tout le territoire, le collectif a pour mission de détecter et de contrer les fausses nouvelles. Selon Kwaku Krobea Asante, cofondateur de l'initiative, « la mésinformation et la désinformation augmentée », alimentées par l'accès croissant aux outils numériques tels que les réseaux sociaux et l'intelligence artificielle, capables de générer des contenus trompeurs.
L'élection à venir, qui verra s'affronter deux candidats issus des régions du nord du Ghana, est jugée particulièrement sensée. Ces zones, marquées par des conflits de chefferies et des tensions ethniques, sont susceptibles d'être influencées par des informations erronées, un risque que le collectif veut limiter.
Pour Kwaku Krobea Asante, cette démarche est cruciale pour prévenir d'éventuelles violences électorales. « La jeunesse du nord réagit vivement à la campagne, souvent tendue dans ces régions. Notre rôle est d'apaiser les tensions en assurant une information fiable et vérifiée », a-t-il souligné.
Jeremy Ahossou