Depuis le récent coup d'État ayant renversé le président Ali Bongo au Gabon le 30 août dernier, les relations diplomatiques entre l'Angola et le Gabon ont atteint un niveau de tension critique. La fracture s'est accentuée lors du récent sommet de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC), où le président angolais Lourenço aurait surpris en votant en faveur du maintien des sanctions contre le Gabon.

Cette décision a immédiatement provoqué des remous, mettant en lumière une profonde division au sein de la CEEAC. Dans un courrier, le ministre des affaires étrangères de la transition gabonaise aurait pris des mesures en rappelant son ambassadeur en poste à Luanda. La motivation derrière cette décision a été communiquée officiellement via un courrier adressé aux autorités angolaises, indiquant que l'ambassadeur gabonais serait rapatrié pour des consultations urgentes.

La situation souligne l'ampleur de la crise diplomatique entre les deux nations, avec des répercussions palpables non seulement au sein de la CEEAC mais également au niveau bilatéral. Les observateurs internationaux scrutent de près l'évolution de cette tension, s'interrogeant sur les possibles conséquences régionales et sur la stabilité politique à long terme dans la région.

Jeremy Ahossou