Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a annoncé de nouvelles mesures pour sécuriser les frontières ouest du District autonome du Grand Lomé. Selon le communiqué, cette décision vise à « renforcer le dispositif de sécurisation du territoire afin de garantir son intégrité face aux menaces internes et externes ».

Le gouvernement entend particulièrement lutter contre « l’immigration irrégulière, les trafics transfrontaliers illicites ainsi qu’aux atteintes à la sécurité publique observées dans certaines zones sensibles ». Les activités illicites ciblées concernent notamment le trafic de drogue, la traite des êtres humains, la contrebande de marchandises et le trafic d’armes et de munitions.

Pour y remédier, les autorités annoncent « la fermeture de tous les points de passage non autorisés et des brèches clandestines identifiées le long de la frontière ouest » ainsi que le « renforcement des dispositifs de surveillance ». Huit postes d’immigration piétonniers ont été désignés dans les zones de Ségbé et d’Aflao comme uniques points officiels de traversée à pied.

Tout franchissement en dehors de ces postes sera considéré comme une infraction. Le communiqué précise que « tous les franchissements en véhicules, motos et tricycles doivent obligatoirement s’effectuer par les postes frontaliers officiels de Ségbé et d’Aflao ».

Enfin, le ministre Calixte Batossie Madjoulba a invité les populations à « respecter strictement les consignes en matière de franchissement des frontières », à coopérer avec les forces de défense et à signaler tout comportement suspect en appelant le « numéro gratuit 1014 ».

Jeremy Ahossou