Dans son discours d'ouverture de la première session extraordinaire de l’année 2025 du Parlement de la CEDEAO, Hadja Mémounatou Ibrahima la présidente de l'institution a insisté sur la nécessité de préserver l’unité régionale malgré le départ du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Elle a souligné que cette séparation ne devait pas être perçue comme une rupture définitive, mais plutôt comme une opportunité de renforcer le dialogue et la coopération.
« Ce retrait doit être l’occasion de renforcer notre capacité à dialoguer et à nous entendre, sans renoncer aux principes de solidarité et de coopération qui nous unissent », a-t-elle affirmé.
La présidente du Parlement a également mis en avant les avancées réalisées par la CEDEAO en matière de paix, de sécurité et de développement économique. Toutefois, elle a reconnu que des défis persistent, notamment en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme et la stabilité politique. Elle a appelé les députés à jouer un rôle actif dans la recherche de solutions innovantes et adaptées aux réalités des États membres.
Dans cet esprit, Mme Ibrahima a exhorté les parlementaires à s’engager pleinement pour une réconciliation durable et un renforcement de l’intégration régionale. « Nous avons une responsabilité envers nos citoyens, envers nos jeunes générations et envers l’avenir de l’Afrique de l’Ouest », a-t-elle martelé. Ce message résonne comme un appel à l’action pour que la CEDEAO demeure un cadre efficace de coopération et de prospérité partagée.
Jeremy Ahossou