Entre juillet et septembre, le Togo s'anime grâce à une série de festivités culturelles célébrées par diverses communautés à travers le pays. Ces événements traditionnels, imprégnés de coutumes et d'histoire, permettent aux communautés de se rassembler pour célébrer leur identité culturelle et exprimer leur gratitude envers la terre pour ses bienfaits.

La semaine dernière, la célébration d'Evala a inauguré la série de festivités, rassemblant la population de Kara dans le nord du Togo. Cet événement, spécifique à la communauté Kabyè, a servi de vitrine aux coutumes et traditions uniques de cette région du pays.

Le mois d'août ne manquera pas de célébrations avec la fête d'Ayiza à Tsévié, située dans le sud du pays. Cette festivité réunit les habitants autour de danses traditionnelles, de défilés colorés et de cérémonies sacrées, mettant en lumière la diversité culturelle du Togo.

En septembre, diverses autres célébrations traditionnelles sont prévues dans différentes régions du pays. Dans le Kloto, la communauté célébrera Drawuwu-Za, tandis que l'Ogou vibrera au rythme de Gbagba-za. À Tchamba, au centre du pays, la fête de Kilikpo sera un moment de réjouissance pour les habitants, tout comme la célébration de l'igname dans les régions de Bassar et Dankpen.

Au-delà des festivités liées à la récolte et à l'abondance, certaines célébrations ont une signification historique cruciale pour certaines communautés togolaises. Parmi elles, nous retrouvons le Ewè dans la préfecture de Haho, les Adja dans le Moyen-mono, toujours dans le sud du pays, ainsi que Kpéssosso à Aneho. Ces fêtes ancestrales préservent les récits et les légendes de chaque groupe ethnique et permettent de transmettre leur patrimoine culturel aux générations futures.

Enfin, d'autres célébrations, comme Hogbeza dans le Yoto et Adjinoukou-Za, viennent compléter le calendrier culturel togolais, offrant aux visiteurs et aux touristes une occasion unique de découvrir la diversité et la richesse du patrimoine culturel du pays.

Jeremy Ahossou