Depuis son arrivée à la tête du ministère de l'Enseignement Primaire Secondaire Technique et de l'Artisanat, le professeur Dodji Kokoroko n'a cessé d'engager des réformes ambitieuses. Ces initiatives, qui suscitent fréquemment des débats passionnés, continuent de prendre forme. Récemment, par le biais d'une communication officielle, le ministre a révélé une nouvelle étape majeure dans son plan de transformation du système éducatif.
La nouvelle mesure annoncée par le ministère consiste en un plafonnement des frais scolaires, différencié selon les zones pédagogiques. Cette décision découle d'une réunion constructive entre les représentants des associations de propriétaires d'établissements privés et les représentants de l'Union Togolaise des Associations de Parents d'Élèves. À la suite de ces discussions, les parties prenantes ont unanimement convenu de mettre en œuvre cette mesure dans l'intérêt supérieur de la population togolaise.
L'objectif principal de cette démarche, selon les déclarations ministérielles, est d'inciter les parents d'élèves à exercer davantage de vigilance et à s'informer de manière approfondie sur les établissements éducatifs non autorisés qui pourraient ouvrir leurs portes dès la prochaine rentrée scolaire.
Selon nos confrères du site d'information Togobreankingnews, les acteurs du secteur ont exprimé leur soutien envers les mesures prises par le gouvernement, qui ont déjà abouti à la fermeture de certains établissements opérant illégalement et dans des conditions inadéquates.
Il est à noter que la rentrée scolaire pour l'année 2023-2024 est prévue pour le 18 septembre prochain. Dans la perspective de cette date, les parents se mobilisent activement afin d'assurer des conditions de rentrée optimales pour leurs enfants.
Jeremy Ahossou