Depuis une semaine, l'opposant politique Zoh Quevin reste introuvable en Côte d'Ivoire. Cette disparition intervient après ses dénonciations concernant les récentes expulsions dans le district d'Abidjan, où il a manifesté son soutien envers les personnes touchées par ces actions.

Avant sa disparition l'opposant s'était rendu le 13 mars denier avec des membres de son parti politique sur le site de Pays Bas, à Gesco, pour rencontrer les populations locales. Cette rencontre, en présence du président du quartier, Jeannot Bahi, a permis d'échanger sur les initiatives prises par les autorités locales et gouvernementales en réponse à ces événements.

Pourtant, l'homme politique, également gérant de l'hôtel Hambol de Katiola, situé à 55 kilomètres de Bouaké, était hébergé à l'hôtel Wasiko à Yopougon Terminus 40. Il a subitement disparu sans laisser de traces, même si certains de ses effets personnels ont été retrouvés dans sa chambre d'hôtel.

Lundi dernier, l'épouse de Quevin a brisé le silence en dénonçant cette disparition, ce qui a conduit à l'ouverture d'une enquête. Sa déclaration au commissariat de police du 16ème arrondissement de Yopougon a incité les autorités à interroger le personnel de l'hôtel pour obtenir des indices sur sa disparition.

Zoh Quevin était perçu comme un défenseur des valeurs essentielles pour le peuple ivoirien : la cohésion nationale, la dignité, la justice, le progrès social, la solidarité et la démocratie. Son mouvement politique aspirait à jouer un rôle significatif dans la vie politique nationale, en cherchant à conquérir et à exercer le pouvoir d'État.

Jeremy Ahossou.