L'ancien président du Gabon, Ali Bongo, aux côtés de ses fils Jalil et Bilal, a lancé une grève de la faim pour protester contre ce qu'ils qualifient de "séquestration" et d'"actes de torture" subis par plusieurs membres de leur famille. L'annonce a été faite par leurs avocats, accompagnée du dépôt d'une plainte devant le Tribunal judiciaire de Paris.
Les avocats de la famille Bongo, François Zimeray et Catalina de la Sota, ont déposé une plainte avec constitution de partie à Paris. Cette action intervient alors que le général Brice Oligui Nguema, actuel dirigeant du Gabon depuis le coup d'État d'août 2023, est attendu à Paris dans les prochains jours. La plainte vise à obtenir la désignation d'un juge d'instruction en France pour enquêter sur ces allégations.
La plainte dénonce des accusations d' "arrestation illégale, séquestration aggravée par des actes de torture et actes de barbarie" contre Ali Bongo Ondimba, son épouse Sylvia Bongo, et leurs fils Noureddin, Jalil et Bilal, tous présentés comme des ressortissants français. Les avocats rapportent que Noureddin Bongo aurait été soumis à des actes de torture répétés, tandis que Sylvia Bongo aurait également été victime de violences physiques.
Jeremy Ahossou