Le Togo s’impose une nouvelle fois sur la scène académique africaine en réalisant une performance remarquable au 22ᵉ Concours d’agrégation du CAMES. Les résultats intermédiaires puis finaux ont confirmé la montée en puissance des universités publiques togolaises, particulièrement dans les sections des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion. Dès l’annonce des premières délibérations à Dakar, deux enseignants-chercheurs togolais ont obtenu le titre prestigieux de Maître de conférences agrégé en droit public.
Dans la foulée, trois universitaires se sont distingués en droit privé, portant à cinq le nombre d’agrégés togolais dans les sciences juridiques au cours de cette édition. Cette dynamique s’est poursuivie lors de la proclamation des résultats finaux, avec quatre nouveaux agrégés en sciences économiques provenant des universités de Lomé et de Kara. Ces distinctions témoignent de la qualité de la formation et de l’encadrement dans les institutions publiques du pays.
Au total, neuf enseignants-chercheurs togolais intègrent cette année le corps des Maîtres de conférences agrégés, un résultat qui place le Togo parmi les pays les plus performants de la zone CAMES. Cette réussite s’inscrit dans un contexte de forte compétition, avec 113 candidats issus de douze pays évalués par un jury international exigeant. Les performances togolaises démontrent la solidité de la recherche nationale et la rigueur des programmes doctoraux.
Ce succès consolide également l’image des universités publiques togolaises dans l’espace francophone africain. Briller au concours d’agrégation du CAMES n’est pas anodin : c’est un levier de visibilité scientifique, un gage de crédibilité institutionnelle et un facteur d’attractivité pour les étudiants et chercheurs.
Jeremy Ahossou