Djene Dakonam, défenseur togolais évoluant au sein du club espagnol Getafe, suscite de nombreuses interrogations parmi ses compatriotes. Ce joueur, qui brille sur la scène internationale avec cinq buts en autant de matchs récents, peine pourtant à reproduire de telles performances lorsqu’il porte le maillot des Éperviers du Togo. Cette situation laisse perplexes de nombreux supporters, surtout dans un contexte où le football est perçu comme un facteur d’unité nationale.
Depuis 2017, le Togo n’a plus réussi à se qualifier pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), et Djene Dakonam n’a pas su inverser cette tendance. Cette disette sportive nourrit les critiques. « Pourquoi ce joueur, qui fait la fierté des supporters espagnols, ne parvient-il pas à donner de la joie à ses compatriotes ? », se demandent plusieurs Togolais. La récente incapacité de l’équipe nationale à décrocher son ticket pour la prochaine CAN vient encore accentuer la frustration.
La performance de Djene avec Getafe, notamment lors du récent match contre le FC Barcelone, témoigne de son potentiel. En tenant en échec un club habitué à triompher, Djene a contribué à renforcer la réputation de son équipe dans la Liga espagnole. Ce contraste avec ses prestations chez les Éperviers soulève des questions légitimes sur les conditions dans lesquelles il évolue en sélection nationale.
Plusieurs analystes pointent du doigt l’environnement au sein des Éperviers. Le collectif togolais, souvent critiqué pour son manque de cohésion et d’organisation, pourrait expliquer en partie l’incapacité de Djene à s’illustrer pleinement. D’autres évoquent des tactiques de jeu qui ne favorisent pas son épanouissement ou encore le manque de complémentarité avec ses coéquipiers.
Cette situation met en lumière un problème plus large : l’importance de construire une équipe nationale compétitive, capable de tirer parti des talents individuels. Djene Dakonam, en tant que joueur clé, mérite un cadre qui lui permette d’exprimer tout son potentiel et de contribuer à redonner de l’espoir aux supporters togolais.
Jeremy Ahossou