Le ministre de la Défense du Burkina Faso, Céletin Simporé, a fermement rejeté les accusations relayées par un article de RFI faisant état d’un massacre présumé de civils dans le nord du pays par des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP). Dans un communiqué officiel, le ministre a qualifié ces accusations de « graves et diffamatoires », soulignant qu’elles visent à « déstabiliser le pays » et à « ternir l’image » de l’armée et des forces supplétives engagées dans la lutte contre le terrorisme.

Le gouvernement burkinabè réaffirme son engagement « inébranlable » en faveur de la protection des civils et du respect des droits humains, tout en appelant les citoyens à faire preuve de vigilance face aux tentatives de manipulation médiatique. Pour les autorités, ces accusations s’inscrivent dans une stratégie plus large de propagande destinée à créer des tensions communautaires et à affaiblir la cohésion nationale à un moment où le pays fait face à une menace sécuritaire persistante.

Alors que certaines organisations internationales évoquent des cas de violences imputés à l’armée, le gouvernement insiste sur la nécessité d’éviter les généralisations et les jugements hâtifs sans preuves irréfutables. Le ministère de la Défense rappelle que des enquêtes internes sont menées lorsqu’il y a des allégations crédibles, et que chaque abus avéré fait l’objet de mesures appropriées, dans le respect des lois du pays.

Jeremy Ahossou