La sixième réunion mensuelle de concertation entre le secteur public et le secteur privé s’est tenue ce jeudi 29 mai 2025, marquant une nouvelle étape dans le renforcement du dialogue entre ces deux piliers du développement national.
Cette rencontre, à laquelle ont pris part plusieurs membres du Gouvernement, des représentants d’organisations patronales et professionnelles, a été l’occasion d’évaluer les progrès réalisés et de réaffirmer les priorités partagées en matière de développement économique et social.
Parmi les acquis majeurs issus de ce cadre de concertation, l’on note la mise en œuvre d’un plan d’action à court terme axé sur la satisfaction des besoins fondamentaux des populations. Sur les 14 mesures inscrites dans ce plan, sept ont été déjà exécutées, quatre sont en cours d’exécution, tandis que trois restent à mettre en œuvre. Cet état d’avancement témoigne de la volonté commune d’apporter des réponses urgentes et efficaces aux attentes des citoyens.
À cela s’ajoute l’adoption d’un plan de réformes structurelles de l’économie nationale, reflet d’une ambition partagée de bâtir une économie plus résiliente, inclusive et orientée vers la croissance durable. La prise en compte des préoccupations du secteur privé par les ministres sectoriels concernés constitue également un signal fort de l’engagement du Gouvernement à favoriser un climat économique propice à l’investissement et à l’entrepreneuriat.
Un appel à l’union et à l’engagement collectif
Le Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga, qui a présidé les travaux, a salué les efforts conjoints et a exhorté les participants à maintenir la dynamique actuelle. Il a particulièrement insisté sur des enjeux majeurs tels que l’approvisionnement régulier du pays en denrées de première nécessité, la disponibilité d’intrants agricoles de qualité à la veille de l’hivernage, ainsi que la libre circulation des personnes et des biens au sein de la Confédération des États du Sahel (AES).
« Aucune action de développement économique et social ne saurait se réaliser sans l’union sacrée au sein des organisations faîtières du secteur privé, des organisations professionnelles et des organisations patronales », a-t-il déclaré, appelant à une meilleure cohésion entre les acteurs économiques.
Un cadre d’échanges constructif et pertinent
Durant près de trois heures d’échanges, les débats ont permis d’identifier les points de blocage dans divers secteurs d’activité et de proposer des pistes de solutions inclusives. Ces discussions franches et ouvertes illustrent la pertinence et l’utilité de ce cadre de concertation, qui s’impose de plus en plus comme un outil efficace de gouvernance économique partagée.
En consolidant ce partenariat public-privé autour des priorités nationales, le Mali s’inscrit résolument dans une dynamique de développement maîtrisé et centré sur l’humain. La sixième réunion mensuelle confirme ainsi que la coopération entre l’État et les acteurs économiques privés est non seulement possible, mais surtout indispensable pour relever les défis structurels et conjoncturels du pays.
Cyril DAKPITI