À l’occasion du 65e anniversaire de l’indépendance du Congo, Denis Sassou-Nguesso a prononcé un discours centré sur la paix et le panafricanisme. Le chef de l’État a mis en garde contre les menaces liées aux conflits armés et souligné les difficultés économiques qui touchent la population. Cependant, ses propos n’ont pas dissipé les interrogations sur sa possible candidature à l’élection présidentielle de 2026, qu’il n’a pas évoquée.
Les réactions de l’opposition ont été immédiates et critiques. Le candidat déclaré à la présidentielle, Destin Gavet, a dénoncé des « paroles mielleuses », estimant que la paix évoquée par le président ne correspond pas à la réalité d’une population en grande précarité. Clément Miérassa a abondé dans le même sens, rappelant que « la misère et la souffrance » des Congolais rendent impossible une véritable paix. Pour ces opposants, le message présidentiel manque de cohérence avec la situation vécue par le peuple.
Du côté du pouvoir, certains responsables ont défendu les propos du chef de l’État. Paul Ganongo, député du Parti congolais du travail, a affirmé que le discours de Sassou-Nguesso doit être compris comme un appel à l’unité nationale et au rejet des guerres qui freinent le développement. Selon lui, la paix reste le socle indispensable pour construire l’avenir du pays.
Jeremy Ahossou