Le Nigeria poursuit sa lutte contre la cybercriminalité avec le rapatriement de 51 ressortissants étrangers condamnés pour fraude en ligne et cyberterrorisme. Parmi eux figurent 50 Chinois et un Tunisien, arrêtés lors de l’opération « Eagle Flush » en décembre 2024. Cette opération d’envergure, menée avec Interpol, avait permis d’interpeller plus de 800 suspects dans plusieurs pays africains.
Selon les autorités nigérianes, ces individus faisaient partie d’un vaste réseau de cybercriminels spécialisés dans les arnaques sentimentales et les fausses promesses d’investissement en cryptomonnaie. Ils piégeaient leurs victimes à travers des relations fictives ou des plateformes frauduleuses, causant d’importantes pertes financières à l’échelle internationale.
Avec ce nouveau rapatriement, le nombre total d’étrangers condamnés et renvoyés par le Nigeria s’élève désormais à 102 depuis le 15 août 2025. Les autorités précisent que d’autres expulsions sont prévues dans les prochains jours, signe que la traque contre les cyberescrocs est loin d’être terminée.
Ces dernières années, le Nigeria a renforcé ses dispositifs de lutte contre la criminalité numérique, notamment contre les réseaux de « Yahoo Boys » qui opèrent localement. Les autorités affirment vouloir poursuivre leurs efforts afin de protéger les citoyens et restaurer la réputation du pays, longtemps associée aux arnaques en ligne.
Jeremy Ahossou