Dans la soirée du dimanche 27 octobre, une base militaire située dans le sud-ouest du Tchad a été la cible d’une attaque terroriste perpétrée par le groupe Boko Haram. Le bilan est lourd, avec au moins 40 soldats tués, selon la présidence. Le président Mahamat s’est rendu sur les lieux du drame lundi matin pour exprimer son soutien aux forces armées et aux familles des victimes.

En réaction à cette tragédie, la présidence a décrété trois jours de deuil national, qui débuteront le mardi 29 octobre à minuit et se termineront le vendredi 1er novembre à minuit. Cette période vise à honorer la mémoire des soldats tombés lors de cette attaque brutale qui a secoué la province du Lac.

Le président Mahamat a également annoncé une opération militaire d’envergure pour traquer les responsables de cette agression. Cette riposte souligne la détermination des autorités tchadiennes à répondre avec fermeté aux actes de violence qui frappent le pays, particulièrement dans cette région frontalière du Nigeria, où l’insurrection de Boko Haram demeure active.

Le Tchad est confronté depuis plusieurs années à des attaques récurrentes de groupes armés dans sa partie occidentale. Bien que l’identité des auteurs de cette récente attaque reste à confirmer, les autorités ont, par le passé, attribué de telles violences au groupe Boko Haram.

Jeremy Ahossou