Le Conseil de concertation entre l’État et le secteur privé, présidé par le Premier ministre Victoire Tomegah-Dogbé, s’est tenu le mardi 19 novembre 2024 à Lomé. Cette rencontre avait pour objectif d’identifier des solutions concrètes pour renforcer l’agriculture et l’agro-industrie, des secteurs cruciaux pour l’économie togolaise. 

Selon le Premier ministre victoire Dogbé, il s’agissait de trouver des moyens pour "renforcer davantage notre souveraineté alimentaire et accroître les revenus dans ce secteur prioritaire."

Parmi les défis abordés, la question des importations déloyales a pris une place centrale. Ce phénomène met en péril la compétitivité des producteurs locaux et entrave leur développement. En réponse, le ministre de l’Économie et des Finances, Essowé Georges Barcola, a rappelé les efforts du gouvernement. Il a insisté sur les subventions agricoles octroyées par l’État, qui permettent au Togo de se positionner comme leader sous-régional en matière de soutien à l’agriculture. "L’État continue d’investir massivement dans les subventions agricoles, et des initiatives supplémentaires sont en cours pour contrer la concurrence déloyale", a-t-il souligné.

Le Premier ministre a également salué les progrès enregistrés entre 2020 et 2023. Ces avancées incluent une hausse de 15 % de la production de céréales, de 13 % pour les tubercules et de 31 % pour les légumineuses. Ces résultats sont attribués à l’appui continu du gouvernement dans le domaine de l’agriculture vivrière.

Victoire Dogbé a partagé sur son compte Twitter son enthousiasme à l’issue des discussions : "Ravie d’avoir présidé le Conseil de concertation État-secteur privé, axé sur le thème ‘Une agriculture productive et compétitive au service de l’industrie’. Merci aux acteurs privés, notamment ceux de l’agribusiness, pour leur engagement et leur contribution remarquable."

Cette rencontre témoigne de l’importance d’un dialogue constant entre l’État et le secteur privé pour surmonter les défis et exploiter le potentiel de l’agro-industrie. Ensemble, ces acteurs entendent faire de l’agriculture un pilier solide du développement économique du Togo, tout en assurant une résilience accrue face aux enjeux actuels.

Jeremy Ahossou