Au Bénin, le sulfureux feuilleton dit « tentative de coup d’état », continue d’égrener ses épisodes après le putsch manqué. Selon le confrère bip radio, quatorze (14) militaires ont été déposés en prison le mardi 23 décembre dernier.
Les militaires déposés en prison ont été présentés au parquet spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), qui en a décidé ainsi.
Car, après leur audition, ils ne sont plus retournés dans leur famille. Dans le lot, neuf (09) sont suspectés d’avoir fait partie du groupe qui a attaqué la résidence privée du Président de la République.
Ce nombre porte désormais à près d’une quarantaine, le nombre de détenus dans l’affaire de tentative de coup d’état, des civils y compris.
C’est le cas du député Soumaïla Sounon Boké placé en détention provisoire mais qui comparaît le 30 décembre prochain. Il est poursuivi pour « harcèlement par voie électronique » et « incitation à la rébellion ».
Pour sa part, l’ancien ministre délégué à la défense nationale, Candide Azannaï, placé en détention provisoire, est quant à lui, poursuivi pour « incitation à la rébellion et atteinte à la sûreté de l’Etat ».
Faut-il le rappeler, le 7 décembre 2025, un groupe de mutins dirigé par le lieutenant-colonel Pascal Tigri, s’est attaqué aux symboles de la République avant d’annoncer la prise de pouvoir sur fond de destitution du Chef de l’Etat, Patrice Talon, démocratiquement élu.
Ils ont annoncé leur putsch après avoir investi la télévision nationale. Mais quelques heures après, le ministre de l’intérieur Alassane Séïdou, est monté au créneau pour souligner que la situation est sous contrôle.
Dans la soirée du 7 décembre, le président Patrice Talon est intervenu en direct sur la télévision nationale pour rassurer le peuple. Dans son intervention, il a confirmé que « la forfaiture ne restera pas impunie ».
Jeremy Ahossou