En conférence de presse, le principal parti d’opposition au Ghana, le Congrès démocratique national (NDC) a fait une déclaration dans laquelle il accuse le président Nana Akufo-Addo de préparer un trucage électoral en faveur de son parti, le NPP. Sammy Gyamfi, responsable national de la communication du NDC, a pointé du doigt le brigadier général Micheal Opoku, qu'il accuse d’être au cœur d’un présumé complot impliquant le stockage d’armes et de bulletins de vote imprimés illégalement à Kumasi.

Le NDC allègue que ces actes viseraient à manipuler les résultats dans la région ashanti par du bourrage d’urnes et à créer des troubles le jour du scrutin. « Micheal Opoku forme des voyous du NPP, prévoyant de les habiller en uniforme militaire pour attaquer les civils et les agents électoraux du NDC », a déclaré Sammy Gyamfi. Ces accusations, bien qu’explosives, n’ont pour l’instant été accompagnées d’aucune preuve tangible.

Le parti appelle à la révocation immédiate du brigadier général et à une enquête approfondie sur ces allégations. Cependant, ni l’armée, ni la présidence, ni le ministère de l’Information n’ont répondu aux sollicitations ou publié de déclaration officielle à ce sujet. Cette situation amplifie les tensions à l’approche d’un scrutin déjà sous haute surveillance.

Rappelons que l'élection présidentielle doit se tenir le 7 décembre 2024 prochain. Le président sortant Nana Akuffo addo n'est pas candidat pour un 3 ème mandat.