La Cour suprême a annulé la décision du président de l'Assemblée nationale rendue publique mardi 12 novembre, révoquant un changement de majorité en faveur du principal parti d'opposition, le Congrès Démocratique National (CDN). Cette décision initiale, prise il y a environ un mois, avait accordé une majorité parlementaire au CDN, mais la Cour a jugé cette initiative inconstitutionnelle, mettant ainsi fin au blocage qui paralysait les travaux de l'Assemblée.
Le président de l'Assemblée nationale, Alban Bagbin, avait justifié cette modification en invoquant l'article 97 de la Constitution, suite à la déclaration de vacance de quatre sièges parlementaires. Ce changement de majorité en faveur de l'opposition avait entraîné une suspension des activités de l'Assemblée, au moment où le CDN se préparait à prendre un rôle dominant.
À ce jour, Alban Bagbin n'a pas encore fait de déclaration officielle en réaction à la décision de la Cour suprême. Il reste à voir s'il convoquera prochainement les parlementaires pour reprendre les travaux parlementaires, suspendus depuis environ trois semaines. La décision de la Cour marque un retour à l'équilibre constitutionnel et rappelle l’importance des institutions judiciaires dans le maintien de la stabilité politique et du respect des règles établies.
Jeremy Ahossou