La récente proclamation présidentielle de Donald Trump sur les restrictions d’entrée aux États-Unis a suscité une onde de choc en Afrique. Sur les 20 pays concernés, 12 sont totalement exclus du territoire américain. Le Togo échappe à cette interdiction complète, mais figure parmi ceux soumis à des limitations ciblées, notamment sur les visas de tourisme et d’études.

Des pays comme l’Afghanistan, la Somalie ou l’Iran sont particulièrement touchés par cette mesure drastique. Le Togo, à l’instar de Cuba ou du Venezuela, est confronté à des restrictions qui pourraient freiner la mobilité de certains de ses citoyens, en particulier les étudiants et les voyageurs non professionnels.

Depuis Lomé, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a exprimé une position mesurée : « Chaque pays a le droit au respect de ses frontières », tout en appelant ses compatriotes à plus de responsabilité dans le respect des règles de séjour. Il a regretté que les abus de certains Togolais portent préjudice à l’ensemble des citoyens.

Lomé envisage désormais d’ouvrir un dialogue avec Washington afin d’alléger les conséquences de cette décision sur les jeunes togolais en quête d’opportunités. Dans un contexte où les questions migratoires prennent une dimension géopolitique sensible, le Togo souhaite restaurer la confiance avec son partenaire américain.

Jeremy Ahossou