Depuis son arrivée au ministère de la Justice, Mipamb Nahm-Tchougli s'est engagé dans une réforme profonde du système judiciaire. Dans une note officielle publiée récemment, il a procédé à des changements significatifs dans plusieurs secteurs de son ministère. Parmi les mesures phares, Dela Touglo a été démis de ses fonctions de chef de la prison à la maison d'arrêt de Lomé, remplacé par Kossi Balaka.

Le cabinet a également connu de nouvelles affectations. Kossi Woko Komlan, ancien régisseur de la prison civile de Lomé, occupe désormais un poste d'attaché d’administration, tout comme N’Guisssan Tontondji, auparavant en poste à Kpalimé. D'autres régisseurs comme Nénonénéa Koami Gbonfu et Massabalo Talke ont été redéployés respectivement à Vogan et Kanté, témoignant de la volonté du ministre de renforcer les capacités administratives dans les différentes juridictions.

Au niveau des directions générales, Amadou Abdou, ex-régisseur à Atakpamé, prend la gestion des ressources humaines au Secrétariat général. Binantifam Kissao, ancien régisseur de Sokodé, devient comptable gestionnaire à la direction des affaires financières. De leur côté, Winbedigni Badji et Simgalilé Potchona, tous deux juristes, se voient confier des responsabilités stratégiques dans la législation et l'accès au droit.

Enfin, des mutations importantes ont eu lieu dans l’administration pénitentiaire et les juridictions. Djori Kondji, sociologue, est affecté à la prison civile de Lomé, tandis que deux agents, Mazamesso Gomina et Ayaba Agora Yata, rejoignent le Centre d’accès au droit et à la justice pour enfants. À la cour d’appel de Lomé, Komlan Djidjiwou siège désormais, et Azime Kadjo occupe le poste de secrétaire particulier au tribunal du travail. Ces réaménagements visent à redynamiser l’ensemble du système judiciaire.

Jeremy Ahossou